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Retour aux sources

8 septembre 2010

Bilan de cet été

Très satisfaisant.
Ça faisait quelques années (ça fait vieux de dire ça) que je ne pouvait pas en profiter.
J'ai pu profiter d'une rentrée d'argent avant l'été pour bouger et revoir des amis qui se sont éloignés.
Rencontre avec pas mal de monde plus ou moins sympa.
Rencontre avec quelques filles aussi.
De plus l'été a apporté la nouvelle du retour de numéro 1 pour début de l'année prochaine. Même si ce n'est pas définitif.

Les diverses rencontres m'ont fait comprendre que je voulais vraiment avoir quelque chose de sérieux avec elle. Finis avec tous les autres numéros. Je peux repasser une soirée avec numéro 2, je peux commencer à voir numéro 4 régulièrement (elle s'installe en france bientôt) ou n'importe quelle fille croisée cette été, je sais que je serai fort et que je ne craquerai pas. Bon en tout cas je fais tout pour éviter de revoir les demoiselles de cet été (oui je suis toujours lâche).

En plus de retour de vacances j'ai trouvé la motivation pour chercher sérieusement du travail.

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21 juin 2010

Aube

J'aime bien me lever à l'aube les week-end de belle saison. Bon pour être honnête je n'aime pas sortir de mon lit car j'ai souvent la tête dans le cul.

Mais prendre la voiture au lever du soleil, en général c'est un peu après que les derniers fêtards ne soient rentrés chez eux est vraiment plaisant. Il fait frais, la flore encore recouverte de la rosée matinale se réveille, la faune se couchent pour laisser place au monde des Hommes. Le paysage est très beau et très calme, les premiers rayons du soleil se réflechissent sur la rosée. Il arrive parfois de croiser quelqu'un, et alors on se pose des questions sur les raisons de sa présence.

Nous sommes plusieurs en voiture mais pas un mot n'est prononcé. La radio fonctionne en sourdine et chacun se prépare à une journée de travail physique sous le soleil. On commence à se réveiller doucement.

21 juin 2010

Les villages

Lorsque je vais à la boulangerie dans les villages, je salue tous les clients en entrant. Je ne les connais pas et bien qu'ils ne me connaissent pas non plus, chacun me répond.
Personne ne fait la queue. On sait qui était là avant nous et qui est entré après nous ; personne n'essaie de gruger.
Si un autre client entre, il salue tout le monde et je lui réponds aussi d'un vague "bonjour" comme tout le monde.
Quand arrive mon tour, je souris à la boulangère en lui souhaitant le bonjour et passe ma commande. En retour elle me sourit et me sert. S'il arrive qu'elle se trompe en me rendant la monnaie, je sais que ce n'était pas volontaire.
Lorsque je sors, je souhaite une bonne journée à chacun des clients encore présent qui me répondent.

Pas de quoi en faire un caca.

9 juin 2010

Jules

C'est incroyable comme je m'entends bien avec le jules à ma mère. On ne se connait pas vraiment. Nous n'avons jamais eu de conversation vraiment profonde, mais nous avons le même avis sur énormément de sujets importants.
Pourtant je trouve qu'il est bizarre et ses enfants aussi. Ma mère dit que c'est normal car ils ont été élevé uniquement par un homme. Mais pour moi ce sont des chochottes, au point que ça me fatigue parfois.

Néanmoins nous avons le même point de vu sur beaucoup de choses (la méphédrone, la mort ...). Tant que parfois il en vient à s'engueuler avec ma mère car notre avis diverge du sien.

Dommage que ça soit une chochotte.

9 juin 2010

méphédrone

Bien que je ne suive que très peu les informations, aujourd'hui j'ai entendu parlé deux fois de la nouvelle drogue qui fait des ravage : la méphédrone.

Ben c'est bien.

Ce que j'ai entendu deux fois également c'est qu'il s'agit d'une drogue utilisée dans les soirées branchées parisiennes.

Ben c'est bien.

Que voulez-vous ? Je ne vais pas pleurer parce que quelques connards de fils à papa parigots se shootent trop fort et se tuent. La sélection naturelle veut que les plus faible ou les plus con meurt.

Je me rappelle d'un reportage (à la 6 ou W9) qui disait que les jeunes revenaient fortement à l'héroïne ou la cocaïne. Avec des exemples de soirées où l'hôte préparait des saladiers de mélange. Quand je pense que dans les soirées chez moi on demande à chacun de ramener sa bouteille ça me fait bien rire ...

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25 mai 2010

Je suis trop sociable

En fait pas vraiment. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai un truc qui force les gens à m'apprécier (pour ne pas dire m'aimer).

C'est assez drôle, parfois un peu chiant. Je n'ai pas besoin de connaître les gens depuis très longtemps pour qu'ils commencent à me raconter leur vie. Mais dans ses moindres détails, comprenant les plus glauques et les plus intimes. Avant je pensais que ça fonctionnait simplement avec les gens de mon âge, mais mon arrivée dans le monde du travail m'a prouvé que ça dépassait les âges.

Ca fonctionne également avec les animaux et les enfants. Ils viennent naturellement vers moi.

Pour dire vrai parfois ça me gave. Bien sûr je suis le roi des curieux et des commères. Je finirai mes vieux jours comme concierge dans un immeuble pour pouvoir satisfaire ma curiosité. Mais il y a des fois où je n'en ai vraiment rien à foutre de la vie des gens.

Avec n°1, on avait un genre de jeu qu'on appelait la bataille de l'amour qui consistait à savoir dans les différents cercles que nous fréquentions, lequel de nous était préféré. Elle avait des facilités avec les mecs et moi avec les filles, mais tandis que la plupart des filles ne l'aimaient pas (sans doute jalouse car elle m'avait) pas mal de mecs me préféraient.

Rien à voir mais je pense que j'ai trouvé une n°6.

14 mai 2010

Fédérateur d'amitié

L'alcool, le tabac et le joint. Trois éléments de socialisation forts.

Depuis que je fume avec mon frère, nous ne nous battons plus. Jusque là, je n'avais pas un seul souvenir le concernant où nous ne nous soyons battus. Environ 20 années d'affrontement quasi incessant.
Se faire mal, passer le temps, s'amuser ou s'humilier en étaient les raisons. Eviter les coups qui puissent laisser de traces mais essayer d'infliger le plus de douleur. Il nous arrivait certains jours de nous chercher juste pour passer l'ennui, d'inventer des jeux de combats dans le noir ou avec des armes par exemple. Mais le plus souvent les combats étaient la conséquence de notre impossibilité à nous entendre. Un regard de travers, un mot malheureux, un désaccord, même le souhait d'obtenir le dernier morceau de viande ou de gâteau pouvait mettre le feu aux poudres. Puis avec le temps les coups ont laissé la place à la mesquinerie, le but étant de blesser l'autre socialement à la moindre occasion, de le rabaisser, de lui faire honte. Pas d'injure bête comme un simple "connard" mais de vrais efforts pour ne pas se répéter et faire taire l'autre.
En général il suffisait d'une demi-journée après une période d'éloignement pour que l'on recommence. Il y a eu une amélioration à l'époque de N°1 car elle n'aimait pas me voir me battre et je voulais lui faire plaisir. Mais ce n'était pas volontaire.

Aujourd'hui ce n'est toujours pas le grand amour, mais nous ne nous battons plus.

Cette relation nous aura au moins acérée la langue et endurci le corps.

13 mai 2010

Education 2

La deuxième chose à laquelle m'ont fait pensé ces discussions (j'avais oublié de finir la note), c'est que mon (notre ?) éducation a tourné autour de 3 phrases :

- "Ici c'est pas Versailles !" souvent répétée par la mère pour dire d'éteindre les lumières inutiles. Ce souci d'économie d'électricité (plus pour les finances que pour des raisons écologiques) m'a vraiment marqué. Je me suis même pas mal engueulé avec l'un de mes anciens colocs à ce sujet.

- "Chez moi, il n'y a pas de bâtards." Qui veut simplement dire que ce que l'on fait pour un enfant, on le fait pour tous qu'ils soient à soit ou pas.

- "C'est pas beau de roufionner." (je me demande si ce n'est pas du patois) Lorsque mon père découvrait le résultat d'une bêtise, il demandait qui avait fait ça. Si on dénonçait un autre (on ne se dénonçait jamais soit même) une douille pour le fautif et une autre pour le roufion accompagné de cette phrase.

13 mai 2010

Education

C'est amusant. Une discussion le week-end passé lors d'un repas de famille et une autre dans la semaine m'ont fait penser à deux choses.

D'abord c'est amusant comme avec la benjamine le comportement diffèrent vis à vis des parents. Alors qu'elle est très câline, répète à tout bout de champs des "je vous aime" et qu'elle passe sa vie à faire des dessins (moches au demeurant) de la famille ou d'amis rempli de la même, ma mère se bat encore pour que nous autres, aînés, lui disions.
La petite a 10 ans d'écart avec mon cadet et ensuite nous nous suivons de près. Le comportement des aînés est naturel (je trouve ça d'un niais lorsqu'une famille se le dit tout le temps).  Après tout nous ne sommes que le fruit de notre éducation. Je ne dis pas que nos parents ne nous ont pas aimé, mais qu'on était plutôt rude. Un bon ami à moi comparait toujours ma famille à celle de malcolm (la série pour ceux qui connaissent).
N°1 dit constamment que je suis aigre, rude et froid. Ses amis disent qu'elle est la fille la plus froide de son pays et que je suis encore plus froid qu'elle (ce que je conteste). Elle disait que c'est normal que je sois si aigre car ma mère n'a jamais utilisé d'adoucissant pour laver le linge. Ma mère lui avait demandé un jour si je lui disais souvent (voyez j'ai même du mal à l'écrire), ce que bien sûr je ne faisais pas facilement. Un simple "moi aussi" me paraît bien suffisant.

Mais revenons-en à nos moutons. Pour le comportement de la benjamine, on peut dire qu'elle a plus été élevé comme une fille unique, plus chouchoutée, plus pourrie. Comme nous étions plusieurs à avoir environ le même âge, le moindre truc que voulait faire nos parents étaient à multiplier par autant d'enfants. Alors qu'elle, étant seule, c'était plus simple. Je me demande si en plus les différents problèmes dans la famille et la séparation des parents vécu 10 ans plus jeune que nous ne l'a pas affecté.

Ce qui me fait le plus rire dans l'histoire est que ma mère me répète sans cesse que depuis que son père est décédé, elle regrette de ne pas lui avoir assez dit qu'elle l'aimait. Que répondre à ça sans répondre que je m'en fous ? Mais cette semaine j'ai trouvé la réplique ultime : "Et est-ce que maintenant tu le dis à ta mère ?" Ce à quoi elle a répondu non, qu'elle n'avait pas la même relation avec sa mère que celle qu'elle avait eu avec son père etc.

1 point dans mon camp.

3 mai 2010

Parisiens têtes de chien

En allant, avec mon frère, porter les barrières sur le tas de bois du village qui servira au feu de la St Jean m'est revenu une anecdote datant de ma courte vie à paris.

Un dimanche après-midi, seul à la collocation et sortant d'une gueule de bois, je décide de faire un gâteau. J'avais déjà acheté du chocolat pâtissier dans la semaine et avait donc tous les éléments à domicile. Tous ? Pas vraiment car au dernier moment je me rends compte que je ne dispose que d'un oeuf. 17h un dimanche le supermarché est forcément fermé. La pâte étant déjà presque prête je ne peux remettre la préparation à demain. Sur le coup je ne pense pas à me rendre chez un rabzouze ; le supermarché n'étant fermé que le dimanche après-midi il faut quand même le faire pour manquer de quelque chose à ce moment.

Je me dis donc, que je vais tenter des demander à mes voisins. S'ensuit le tocage chaque porte de trois étages (mien compris) pour demander à :
- Un type qui comprend bien ce que je lui demande, mais qui a bien du mal à comprendre pourquoi je lui demande à lui,
- Une vieille qui me claque limite la porte au nez,
- Une femme qui me rit ouvertement au nez (véridique et ça m'a choqué) en répétant ma demande à une autre femme derrière elle.

Moralité : les parisiens sont des cons.

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